Bienvenue à Limburgerhof

Bienvenue à Limburgerhof

Une commune jeune... et déjà des siècles d’histoire

Limburgerhof, la commune indépendante la plus récemment créée dans le canton de Rhein-Pfalz, a acquis son autonomie politique le 1er janvier 1930, le jour où elle fut formée à partir de parcelles de Mutterstadt, Neuhofen, Rheingönheim et Schifferstadt. Cependant, le lieu a lui-même des siècles d’histoire derrière lui.

En 1035, le roi salique Konrad II donna au monastère de Limburg des terres qui entouraient le village de Schifferstadt. Le terrain jadis boisé où se trouve l’actuelle commune de Limburgerhof en faisait partie, au sud du fossé de Böhl, le long de la séculaire Route Romaine. En 1500, la région du bien de Limburg a été défrichée, et donnée en bail aux paysans des villages voisins. Le comte Waldner von Freundstein a ensuite acquis en 1826 l’ancien fief, où Francois Biechy a fait construire à partir de 1807, au carrefour de Mannheimer Weg et de la route Speyer-Mayence. Deux des édifices qu’il a faits ériger sont restés en l’état : un châtelet de style classique et la tour de trois étages dans le parc. Biechy et Von Freundstein ont petit à petit transformé le territoire, souvent théâtre de guerres aux 17ème et 18ème siècles, en terre arable et fertile. En 1851, le commercant Carl Gottlob Reihlen fonda la sucrerie «Friedensau» , et prit possession du domaine de Limburg pour y cultiver de la betterave sucrière.

L’activité du domaine passa en 1898 aux mains de l’actuelle BASF. En 1902 naquit l’ ‘‘Alte Kolonie’’, ensemble de 63 maisons jumelles, en tant que lotissement pour les ouvriers. Cette cité ouvrière, autrefois unique, fut suivie en 1914 de la station de recherche agricole. La BASF racheta en 1917 cette entreprise du domaine, ainsi que deux terrains de la Rehhütte, qui hébergent aujourd’hui l’administration locale. En 1955, la BASF acquit la sucrerie. Aujourd’hui, 1100 employés prennent part à l’activité da la station de recherche de la BASF, qui a fait connaître le nom de Limburgerhof dans le monde entier.

La plus ancienne partie de la ville de Limburgerhof est pourtant la Rehhütte, mentionnée pour la première fois sous ce nom en 1590. Le moulin sur les rives du Rehbach fur, lui, déjà évoqué en 1241. Au cours de la Guerre de Trente Ans, toutes les fermes furent la proie des flammes. Le prince électeur Karl Ludwig entreprit en 1654 la reconstruction, en instituant cette fois un poste de douane. En 1664 s’établirent deux familles d’émigrés Mennonites suisses au Kohlhof, qui fait maintenant également partie de la commune. De ce fait furent fondées six somptueuses fermes. La communauté Mennonite existe encore aujourd’hui.

Limburgerhof s’est développée ces dernières années en parallèle avec la métropole industrielle de Ludwigshafen, et en rapport étroit à la construction du chemin de fer en direction de Saarbrücken, grâce à Paul von Denis, en plein 19ème siècle. Mais c’est la construction de l’ ‘‘Alte Kolonie’’ qui marque véritablement le début de l’essor de la commune. Alors que l’on comptait 200 habitants en 1901, leur nombre s’éleva à 2 300 en 1930, puis 5 800 en 1958, pour arriver à 11 600 à l’heure actuelle.
L’ après-guerre amena un prodigieux surcroît de population à Limburgerhof. L’arrivée de rapatriés des territoires de l’Est et l’intérêt croissant porté par les «citadins» à des lieux de résidence hors des agglomérations urbaines impliquèrent la construction de nouveaux quartiers. Les infrastructures ont été rapidement complétées par des écoles, und bibliothèque, de vaste espaces verts, des canalisations et des installations sportives. Le centre-ville, inauguré en 1983, où l’on peut trouver la mairie, l’espace culturel, le théâtre, des cabinets de consultation médicale, mais aussi quelques magasins et des appartements, est devenu le véritable cœur de la commune.

Depuis 1975, Limburgerhof est jumelée avec la ville francaise de Chenôve, en Bourgogne.
Un soin tout particulier est apporté à Limburgerhof au soutien à la vie associative, à la prise en charge des personnes âgées et à l’éducation des enfants et des adolescents. Ainsi, lors du premier concours des «Communes qui aiment leurs enfants», organisé en 1993 par le Land de Rhénanie-Palatinat, Limburgerhof figurait parmi les communes laurèates.